La nomophobie ou la peur d'être privé de son téléphone portable
Bonjour,
J'ai appris récemment un nouveau mot et vu qu'il fait référence à 22% de la population française selon des sources fiables (Metro, Le Nouvel Observateur, Le Télégramme, Ouest France, etc.), j'ai décidé de partager cette information avec vous aujourd'hui au cas où vous ne l'auriez pas encore entendue.
Source visuel : Jam Mag
La nomophobie, ou bien la peur d'être privé de son téléphone portable, dérive de la contraction du syntagme "no mobile phone". Cette phobie ou peur-panique de perdre son portable ou de passer une journée sans l'utiliser pour appeler, pour se connecter sur le web, pour être actif sur les réseaux sociaux, etc. touche une partie importante de la population française, surtout les 18-24 ans, mais pas qu'eux car le pourcentage peut monter jusqu'à 34% pour les 15-19 ans, selon un sondage réalisé par la société Mingle.
Damien Douri, expert en nouvelles technologies chez FaDa explique ce phénomène : "Le phénomène s'est amplifié avec l'arrivée des smartphones et des forfaits illimités. Chacun a accès à une panoplie de services: Où suis-je ? Y a-t-il des restaurants à proximité ? J'achète mon billet de train pour ce week-end, je planifie ma soirée, etc."
Egalement, selon Phil Marso, auteur du livre entièrement rédigé en sms (2004) : "On est dans une société robotique où on doit faire plein de choses à la fois. Une partie de la population pense que si elle n'est pas connectée, elle loupe quelque chose. Et si on loupe quelque chose ou si on ne peut pas réagir tout de suite, on développe des formes d'angoisse ou d'énervement. Les gens n'ont plus de patience."
Je dois avouer que je me sens partiellement atteinte par ces propos car je me suis habituée au rythme d'"ici et maintenant", le nowism caractérise mon quotidien. Néanmoins, je ne suis pas autant attachée à mon portable comme le seraient par exemple les jeunes anglais utilisateurs de mobiles qui se disent "très angoissés" à l'idée de perdre leur téléphone et qui en possèdent même deux.
Et vous, êtes-vous atteint par la nomophobie ?
Bye Bye !